Les véhicules hybrides sont présentés comme « plus écologique » mais quand est-il réellement ?

Véhicules hybrides et hybrides rechargeables (ou plug-in)

Les véhicules hybrides plug-in :

  • véhicules équipés d’un moteur thermique (essence) traditionnel et d’un moteur électrique avec une batterie rechargeable à la prise. Le but espéré de cette technologie est de réaliser des trajets quotidiens à l’électrique tout en ayant la sécurité d’un moteur thermique pour les longs et occasionnels trajets. En réalité, le moteur thermique fonctionne en permanence tout en portant le poids d’un moteur électrique et d’une batterie.

Les véhicules hybrides :

  • véhicules équipés d’un moteur thermique (essence) traditionnel et d’un moteur électrique avec une batterie mais qui n’est pas rechargeable avec une prise. Le carburant permet donc de recharger la batterie.

Une arnaque

Selon l’ONG Transport & Environment et International Council on Clean Transportation, les émissions de CO2 en conditions réelles des hybrides rechargeables sont de 2 à 4 fois supérieurs qu’annoncé.

Ces résultats ont été confirmés par une étude réalisée par la société Impact Living :

  • Les véhicules hybrides rechargeables mesurés consomment 230% en plus des valeurs annoncées en situation réelle. Ils émettent 4 fois plus de C02 qu’annoncé par les constructeurs.
  • La moyenne des véhicules mesurés consomme presque l’équivalent de voitures diesel de format équivalent.

Faible autonomie des batteries

Ces véhicules sont très faible en autonomie; ils basculent donc rapidement sur le moteur à essence.

Pour être efficaces, ces véhicules doivent être rechargés extrêmement souvent, ce qui, en réalité, est rarement le cas. La recharge prend également du temps (quelques heures).

Quand elles ne sont pas régulièrement rechargées, ces voitures ont une consommation très élevée.

Problème général

Le problème de ces véhicules est qu’ils présentent des défaillances en matière de puissance électrique, d’autonomie et de vitesse de recharge.

Le cycle WLTP est aussi extrêmement favorable aux véhicules hybrides. C’est principalement le facteur d’utilité utilisé pour les hybrides (correspondant à la proportion de kilomètres parcourus avec le moteur électrique par rapport aux kilomètres parcourus avec le moteur thermique) qui pose problème. L’Europe envisage de modifier le protocole de test WLTP pour se rapprocher plus des valeurs réels.

Les constructeurs automobiles devraient plutôt se concentrer sur le développement du véhicule 100 % électrique au lieu de mettre de l’argent dans une fausse solution de transition et de se contenter du minimum en matière de réduction des émissions C02.

Les gouvernements et institutions doivent également stopper les aides à l’achat de ces véhicules.

Conclusion

Dés le début, l’hybride rechargeable ne se présente pas comme la solution pour diminuer suffisamment la pollution. Ils sont mal conçus : moteurs électriques faibles, moteurs thermiques volumineux et polluants et une recharge lente.

Evidemment, la solution est de se concentrer sur le véhicule 100% électrique pour avancer vers un environnement beaucoup moins polluant.

Sources